CHINCHÓN
Sur la route de Madrid à Tolède, nous faisons un écart
pour aller voir la petite ville de Chinchon que l’on nous a recommandée pour
son caractère traditionnel. La ville elle-même est bien typique des villages
castillans, et ce qui en fait son originalité aujourd'hui, c’est d'avoir conservé sa Plaza Mayor presque en l'état où elle était aux siècles précédents; circulaire, servant d'arène pour corridas à ces époques, encerclée de vieilles maisons à balcons de bois d'où l'on pouvait assister à ces corridas;
au-dessous, les galeries où se succèdent bars, restaurants, magasins
divers ; le sol est encore en terre battue. Mais pourquoi autoriser les véhicules à coloniser la place ? Dommage pour la photo.
Le village est par ailleurs réputé dans la région pour
son anisette.
L’église étant fermée, nous n’aurons pas eu l’occasion
d’y voir un Goya.
PLAZA MAYOR - ÉGLISE NUESTRA SEÑORA DE LA ASUNCIÓN |
VOLEURS S'ABSTENIR ! BELLES GRILLES, MAIS VRAIMENT DISSUASIVES ? |
VIEILLES DEMEURES NOBLES |
VUE SUR LE CHATEAU |
LE CHÂTEAU |
Le château du XV°, reconstruit fin XVI°, incendié en 1808 par les
troupes napoléoniennes, partiellement restauré aujourd’hui.
VUE DEPUIS LE CHÂTEAU |
ARANJUEZ
De Madrid, on
ne peut pas faire l’impasse d’Aranjuez, ville de 60 000 hts environ, sur les
bords du Tage, connue en dehors de l’Espagne surtout pour le « Concerto
d’Aranjuez » du compositeur Joaquin Rodrigo, à la mode dans les années
70 ; pour nous, ce sera avant tout la visite du Palais Royal qui nous
motive.
Depuis le XVI°,
l’endroit était strictement réservé aux familles royales qui venaient s’y
reposer, en pleine nature, et bien évidemment, comme à Chambord, les rois,
princes et autres nobles invités s’y adonnaient à leur sport favori, la chasse.
Le château appartient toujours à la famille royale.
De grands
jardins entourent le palais, avec de belles fontaines, des parterres à la
française, de belles fleurs, et même des potagers ; le palais, en briques
rouges et pierres blanches, est très grand ; sans rivaliser avec
Versailles, il offre tout de même un très grand nombre de salles ouvertes au
public, toutes richement décorées, avec des styles divers, comme le cabinet de
porcelaines reflétant le goût de l’époque pour les chinoiseries et autres
productions orientales.
Une visite bien
intéressante qui mérite le détour depuis Madrid. Mais, comme dans beaucoup de musées et palais, la prise de photos est interdite; bien dommage, car nous ne pouvons conserver le souvenir de tant de chefs d'oeuvre.
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